Le 25 avril 2018, une irrégularité a été constatée au niveau des pompes de sûreté, contribuant à la fonction de refroidissement du réacteur en cas d’accident grave, du réacteur de Tihange 2. Cet incident a été classé au niveau 1 de l’échelle INES. Il n’a eu aucun impact sur la sûreté du personnel et de la population, et sur l’environnement.
Lors d'un essai programmé, un employé a constaté que les connections du contrôle-commande de 2 pompes de sûreté avaient un défaut minime. Voulant s'assurer que les connections des pompes redondantes situées dans d’autres locaux étaient en bon état, celui-ci a vérifié les connections de ces autres pompes. Pour cela, il a dû les déconnecter brièvement.
Le fait de déconnecter le contrôle commande d’une pompe rend celle-ci indisponible. Pour la déclarer de nouveau disponible, il faut reconnecter le contrôle commande puis vérifier le démarrage de la pompe. Dans ce cas-ci, l’employé s’est contenté de remettre les connections en place et n’a pas vérifié le démarrage des pompes redondantes. La disponibilité de ces pompes est donc restée non vérifiée pendant plusieurs heures.
Le problème a été constaté le lendemain matin et a été immédiatement corrigé. Dans les faits cependant, les tests menés à ce moment ont montré que les pompes fonctionnaient correctement et auraient assuré leur fonction en cas d’incident.
Après analyse, cet événement a été classé au niveau 1 de l'échelle INES (International Nuclear Event Scale) pour des raisons de manque de rigueur du personnel d’exploitation plutôt qu’à un problème technique avéré. INES est un outil de communication destiné à faciliter la perception de l'importance d'un événement impliquant des sources de rayonnements ionisants. Elle compte 7 niveaux allant du niveau 1 (anomalie) au 7 (accident majeur).
Cet événement n'a eu aucun impact sur la santé des travailleurs ou de la population, ni sur l'environnement.