En Belgique, les autorisations d’exploitation d’une installation nucléaire ne sont pas limitées dans le temps. La loi belge prévoit cependant qu’une révision périodique de sûreté doit être réalisée tous les dix ans. En 2003, la loi de sortie du nucléaire a été votée, exigeant l’arrêt de tous les réacteurs belge entre 2023 et 2025.
Dans ce cadre, la gestion du vieillissement des systèmes, structures et composants liés à la sûreté d'une centrale nucléaire a pour objectif d'assurer leur disponibilité et leur fiabilité, tant lors de l'exploitation normale qu'en cas d'incidents ou d'accidents.
Cette gestion prend en compte les conséquences potentielles d'un manque de pièces de réserve, l'abandon par les fournisseurs de certaines technologies, la disparition progressive de fournisseurs spécialisés, etc.
Le suivi de la qualification et des processus de vieillissement et/ou des dégradations, connus de longue date relève de ce domaine d'activités. De même, le constat et la prise en compte de nouveaux problèmes de vieillissement, issus par exemple du retour d'expériences nationales et internationales, en font également partie.
Quand un nouveau problème est identifié dans une centrale, son applicabilité éventuelle aux autres centrales belges est évaluée. Si tel est le cas, un programme spécifique est mis en place en vue de définir plus précisément les actions à prendre.
Quelques exemples de projets importants menés à bien dans les centrales nucléaires belges :
- le remplacement des générateurs de vapeur,
- le remplacement de grands ensembles dans le domaine de l'instrumentation et du contrôle-commande,
- le remplacement de matériel électrique.