Projet EXDOS : Extremity Doses of Medical Staff for Complex Interventional Procedures and in Nuclear Medicine

En Belgique, les doses aux extrémités et au cristallin ne sont enregistrées systématiquement qu'en radiologie interventionnelle. Toutefois, le phénomène de cataracte provoqué par l'exposition aux rayonnements ionisants pose un sérieux problème. Il est même envisagé d'abaisser la limite de dose au cristallin. Un dosimètre bague est parfois utilisé en médecine nucléaire. Toutefois, avec ce type de dosimètres, il se peut que la dose maximale à la peau (par cm²) soit de 4 à 10 fois sous-évaluée en fonction de la position du dosimètre et de la procédure.

Un des objectifs principaux du projet ORAMED (http://www.oramed-fp7.eu/), dans le contexte du 7e programme-cadre de la Commission européenne, consistait à déterminer les doses aux extrémités reçues dans le cadre de procédures interventionnelles et de la médecine nucléaire. Ce projet européen comptait 12 partenaires et chaque pays participants a procédé à des mesures dans 3 hôpitaux pour la radiologie interventionnelle (cardiologie incluse) et dans 2 hôpitaux pour la médecine nucléaire.

Pour avoir un aperçu complet de la problématique des doses aux extrémités en Belgique et pour prendre les mesures nécessaires en matière de radioprotection, il est recommandé d'augmenter le nombre d'hôpitaux dans lesquels sont effectuées les mesures.

Avec l'appui de l'Agence fédérale de Contrôle nucléaire, ces mesures supplémentaires ont été effectuées dans le cadre du projet Exdos, dont les résultats sont à présent disponibles.

Date de la dernière mise à jour: 10/01/2018