Avec cet arrêté royal (M.B. du 22 juin 2021), l'Agence entend que les établissements de classe I prennent également en compte l'interface entre la sûreté nucléaire et la sécurité nucléaire lors de l'application de la réglementation.
L'interface « Safety-Security » concerne les structures, systèmes, composants, équipements, etc. qui remplissent une fonction pour l’exploitation sûre de l’établissement de classe I (par exemple, certains circuits d'un réacteur nucléaire) et qui doivent faire l’objet d’analyses de risques des conséquences d’une panne, d’un incident… mais aussi des effets d’un acte malveillant, d’un acte de sabotage…
Le principe fondamental est que les conflits entre sûreté nucléaire et protection physique doivent être résolus de manière à minimiser le risque global pour les travailleurs et le public.
Les modifications aux arrêtés royaux des 30 novembre 2011 et 17 octobre 2011 se traduiront chez les exploitants par une série de modifications des processus de leur système de gestion (gestion des conflits, gestion des modifications, etc.) afin de mieux gérer l'interface safety-security. Ces propositions ne devraient par contre pas entraîner directement de modifications techniques des installations.